Avion solaire : Thématiques des séjours
A chaque tranche d’âge son rôle dans le projet
Comme dans tout projet industriel qui se respecte, il s’agit de bien s’organiser et de se répartir les tâches. Les stages sont donc organisés logiquement les uns par rapport aux autres, et selon les cinq catégories ci-dessous.
Aile & Fuselage : Définition de la voilure bio-inspirée à partir de l’efficacité reconnue de la Sterne Arctique (Sterne Paradisaea) qui est l’oiseau qui a la plus grande envergure par rapport à la longueur de son corps et qui fait le plus long trajet de la planète parmi tous les oiseaux migrateurs (du Pôle nord au Pôle sud). Les camps et les stages organisés sur ce thème bénéficient donc d’éducateurs en aérodynamique, en dynamique des fluides, en biologie et en informatique. Ces séjours s’intéressent également à l’habitacle : A terme, le pilote devra pouvoir voler y compris à de très hautes altitudes en particulier afin d’augmenter sa source de lumière. Cela demande de préparer un habitacle étanche et chauffé. L’électronique embarquée permettra de maintenir l’habitacle à une température normale tandis que les matériaux utilisés assureront l’isolation, l’étanchéité et la légèreté de l’habitacle. Les stages sur ce thème donneront l’occasion de se perfectionner sur la conception assistée par ordinateur, sur les dernières techniques d’isolation thermique mais également électromagnétique. Ainsi, les innovations qui émergeront dans le cadre de ce projet pourront-elle également servir dans l’architecture par exemple.
Energie : Sélection et utilisation des cellules solaires les plus fines et intégration de celles-ci directement dans la voilure de l’avion. Ainsi le Paradisaea restera léger tout en produisant sa propre énergie grâce au soleil. Cet avion sera une véritable vitrine technologique à l’heure où la Science tente de se mettre encore plus au service des Hommes et de la Planète. Les camps organisés sur ce thème permettent de découvrir les techniques solaires actuelles mais aussi les matériaux du futur.
Propulsion : Le moteur électrique qui sera utilisé par le Paradisaea devra faire preuve d’un rendement situé à la pointe de la technologie disponible. Des techniques audacieuses seront ainsi mises en œuvre, telle que l’augmentation du pouvoir magnétique des aimants dont il sera constitué grâce au froid auquel il sera soumis durant les vols de nuit à très haute altitude. Ces champs de la recherche sont explorés depuis peu de temps mais déjà les découvertes s’annoncent passionnantes. Grâce au savoir-faire de nos éducateurs les jeunes de tout âge seront capables de découvrir ces domaines, et y compris s’ils ne sont pas « premier de classe » ! Les séjours de vacances organisés dans cette thématique bénéficieront également des récentes recherches ayant lieu dans le domaine des drones militaires ou civiles.
Pilotage : Le pilote du Paradisaea doit bénéficier d’un soutien ultra-moderne afin d’optimiser son vol au maximum. Là encore ce sera l’occasion pour les participants des stages organisés sur cette thématique d’apprendre par la pratique comment l’on développe des techniques bio-inspirées ; logiciels de calcul, système de guidage assisté au sol, télémesure etc, autant de systèmes sophistiqués qui s’inspirent des lois de la génétique, de la sélection naturelle et des systèmes de réseaux neuronaux. Ils acquièrent ainsi une certaine faculté d’adaptation et d’apprentissage et seront à même de capter une grande quantité d’informations concernant l’avion, de les interpréter et d’alerter le pilote ou encore de lui suggérer une manœuvre.
Turbulences : Cette catégorie de stage est axée sur lapartie qui est peut-être la plus en avance sur le plan technologique. Plusieurs recherches ont lieu dans le monde sur la manière dont il pourrait être possible d’annuler l’onde de choc à l’avant des ailes et les turbulences qui sont générées à l’arrière de l’avion. Une technique particulièrement simple à comprendre mais encore difficile à maîtriser totalement pour des raisons énergétique permettrait d’augmenter le rendement global de l’avion. En effet, si l’énergie utilisée pour anuler les turbulence est moins importante que celle que nous pouvons économiser au niveau de la propulsion, alors la technique est avantageuse ; c’est à cela que s’attèlent les participants des séjours axés sur ce domaine.
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date de publication : 28 février 2015,
date de dernière mise à jour : 15 février 2013
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